Chants

Chant du Cercle Polytechnique

Air: When Johnny Comes Marching Home

C’est nous les gars d’ la Polytech, hourra ! Hourra !
Quand on nous voit, on dit : « Ces mecs ! », hourra ! Hourra !
Sont des guindailleurs, sont des séducteurs,
Les plus grands buveurs, toujours mijoleurs,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.

Parmi nous il y a les CC, hourra ! Hourra !
Qui pourraient vous en remontrer, hourra ! Hourra !
Que ce soit au pieu, que ce soit au bar
Ou bien au chantier, ce sont des malabars,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.

Ensuit’ vienn’nt les électromecs, hourra ! Hourra !
Qui n’ sont pas tous des pauvres mecs, hourra ! Hourra !
Ils induis’nt en vous un flux électrique
Et font vibrer leur aiguill’ magnétique,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.

Les physiciens ont un’ gross’ tête, hourra ! Hourra !
Et leur corps noir vous fait minette, hourra ! Hourra !
Dans leur cyclotron, ils press’nt leur citron
Avec Schrödinger ils partent en guerre,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.

Et tous les chimistes sont là, hourra ! Hourra !
Ça se sent si ça n’ se voit pas, hourra ! Hourra !
Et quand ça distill’ dans leurs éprouvettes
C’est le moment de vous cacher, fillette.
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.

Il y’a les joueurs de solo, hourra ! Hourra !
Les mines et les métallos, hourra ! Hourra !
Casseurs de cailloux à en dev’nir fou,
La sidérurgie, proche de l’orgie,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.

Puis « Beauf » créa l’informatique, hourra ! Hourra !
Ce qui est vraiment très pratique, hourra ! Hourra !
Travaillant pour eux les ordinateurs
Permettent aux students de chanter en choeur,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.

Les p’tits derniers sont les archis, hourra ! Hourra !
Le Corbusier en s’rait ravi, hourra ! Hourra !
Et traçant leurs plans tout en affonant,
Ils dressent partout leurs grands monuments,
Ingénieurs, oui, peut-être, un jour nous serons.

N’oublions pas les biomed, hourra ! Hourra !
Qui passent leur journée au Club Med, hourra ! Hourra !
Etudiant toute l’anatomie
Ils savent comment faire jouir les p’tites filles,
Ingénieurs, oui peut-être un jour nous serons

Mais nous restons tous très unis, hourra ! Hourra !
Des cinquièm’s aux premièr’s candis, hourra ! Hourra !
Oui, c’est nous les gars de la Polytech.
Et jusqu’à la mort, nous boirons encore,
Ingénieurs, oui, toujours, nous le resterons.

Marche du Cercle Polytechnique

On sait qu’y’a des foul’s de clubs et d’ sociétés,
Des group’s politiques,
Des cercl’s dramatiques,
Des fédérations, des oeuvres d’ charité,
Fanfar’s et musiques, mais n’y a qu’un CP.
Qu’est ce que le CP? (bis)
On va vous l’expliquer

Le CP, c’est un équipage
De chauds poils et de chauds lapins,
Rigolant bien et faisant bon ménage
Un group’ enfin de vrais copins.
Le CP, dédaignant la forme,
Librement s’en va son chemin,
Hors standard, hors des normes,
Le CP! Boum ! c’est un’ chos’ énorme !

Y’a chez nous des poils, des profs et des anciens,
Des typ’s de première,
Des quinquagénaires,
Ceux qui n’sont pas ingénieurs le s’ront demain
Mais y a rien à faire
Jamais techniciens.
Qu’est-ce que le CP ? (bis)
On va vous l’ répéter:

Le CP, c’est un équipage
De chauds poils et de chauds lapins,
Rigolant bien et faisant bon ménage
Un group’ enfin de vrais copins.
Le CP, dédaignant la forme,
Librement s’en va son chemin,
Hors standard, hors des normes,
Le CP! Boum ! c’est un’ chos’ énorme !

Si nous aimons boire et rigoler un brin
Faut pas en déduire
Qu’on n’sait pas s’ conduire.
Nous aimons les femm’s, la bière et le bon vin
Et, faut-il le dire,
Le Libe-Examen.
Qu’est-ce que le CP ? (bis)
Ensemble on va l’ chanter:

Le CP, c’est un équipage
De chauds poils et de chauds lapins,
Rigolant bien et faisant bon ménage
Un group’ enfin de vrais copins.
Le CP, dédaignant la forme,
Librement s’en va son chemin,
Hors standard, hors des normes,
Le CP! Boum ! c’est un’ chos’ énorme !

Le Semeur

Semeur vaillant du rêve,
Du travail, du plaisir,
C’est pour nous que se lève
La moisson d’avenir;
Ami de la Science,
Léger, insouciant,
Et fou d’indépendance,
Tel est l’étudiant !

Frère, chante ton verre
Et chante la gaîté, (pomme, poire, pêche)
La femme qui t’es chère
Et la Fraternité,
À d’autres la sagesse,
Nous t’aimons, Vérité, (palam pa paaa!)
Mais la seule maîtresse,
Ah, c’est toi, Liberté !

Aux rêves de notre âge,
Large, ambitieux,
S’il était fait outrage,
Gare à l’audacieux !
Si l’on osait prétendre
À mettre le holà,
Liberté, pour défendre
Tes droits, nous serions là !

Frère, chante ton verre
Et chante la gaîté, (pomme, poire, pêche)
La femme qui t’es chère
Et la Fraternité,
À d’autres la sagesse,
Nous t’aimons, Vérité, (palam pa paaa!)
Mais la seule maîtresse,
Ah, c’est toi, Liberté !

Une aurore nouvelle
Grandit à l’horizon ;
La Science immortelle
Éclaire la Raison.
Rome tremble et chancelle
Devant la Vérité ;
Serrons-nous autour d’elle.
Contre la papauté !

Marche des Etudiants

Air: Les Gueux

Nous sommes ceux qu’anime la folie
Et qui s’en vont, ivres de liberté ;
Nous faisons guerre à la mélancolie
Ou la cachons sous des cris de gaieté,
Bourgeois sans feu votre vie est banale :
Les préjugés guident vos fronts tremblants ;
Chez nous, l’on a l’humeur paradoxale
Le cœur léger et le gosier brûlant. (bis)


Des vieux gaulois nous gardons la mémoire
En les chantant perchés sur nos tonneaux ;
Si le bourgeois veut nous payer à boire
Nous le suivrons jusqu’au fond des caveaux.
Fraternité tu nais entre les verres ;
Ami, buvons à la fraternité !
Haro ! Haro sur les mines sévères !
Pourquoi Bacchus n’est-il pas député ? (bis) 

Si nous avons parfois la bourse plate
Nous possédons bien des cœurs de trottins ;
Car en amour nous sommes des pirates
Braquant partout leurs regards assassins.
Souvent pourtant, nous devons en rabattre
De nos grands airs de riche Don Juan :
Dans les bouquins nous allons nous ébattre
P
our oublier les suppôts de Satan. (bis) 

Quand nous serons, amis, de doctes sages
Nous sourirons doucement au passé
En regrettant, malgré tout, ce bel âge
D’enthousi-asme à jamais effacé.
Alors, fumant dans nos vieilles bouffardes,
Nous redirons à mi-voix nos chansons ;
Elles étaient peut-être un peu gaillardes
Mais on hurlait si bien à l’unisson ! (bis)